La renouée du Japon a été introduite volontairement en Europe en 1825 comme plante ornementale.
Synonyme d'uniformisation du paysage, elle peut éliminer pratiquement toutes les autres espèces grâce à un rythme de croissance élevé et à un feuillage abondant privant de lumière les autres espèces herbacées et les jeunes plants d'arbres.
Les espèces invasives se caractérisent ainsi par une croissance rapide, une forte adaptabilité, une grande capacité de reproduction, une résistance extrême aux produits phytosanitaires, etc.
Parmi les espèces invasives présentes sur le bassin de l’Allaine, une autre est clairement redoutable : la balsamine glanduleuse.
Les espèces invasives ne se limitent pas à la flore, mais également à la faune. Les écrevisses américaines sont des concurrentes féroces des écrevisses autochtones.
D'autres espèces exotiques envahissantes, toutes aussi inquiétantes, pourraient apparaître : la grenouille rieuse, la Jussie…Le meilleur moyen de lutte est actuellement de rester vigilent, de ne pas les introduire et de signaler leur présence en cas d’observation.
Chacun de nous peut agir. Pour intervenir, il est d’abord nécessaire de les localiser. Que ces espèces soient présentes à proximité d’un cours d’eau, ou non, elles peuvent se répandre rapidement.