10 investigations ont été réalisés entre 2011 et 2013. Parmi ces dix sites, deux sites ont été assainis en 2011 et 2012.
Cette décharge, mise en service en 1961, s'étend sur une zone de 20 000 m². Environ 114 000 tonnes de déchets industriels issus de la chimie Bâloise ont été déposés dans une ancienne glaisière, soit l'équivalents de 500 000 fûts. La décharge a été fermée en 1976 par un couvercel d'argile.
En 1982, le programme de surveillance mis en place par la la BCI (Basel Chimical Industrie) a mis en évidence que la couverture n'était pas totalement étanche et que la glaisière se remplissait par infiltration d'eaun conduisant à de faibles exfiltrations de polluants.
Entre 1986 et 1995, des mesures de sécurité étendues ont été prises pour limiter au maximum les effets de la décharge sur l'environnement: sysytème de drainage, station d'épuration, nouveau couvercle.
Par la suite, l'imperméabilité n'étant plus démontrée, l'assainissement total et définitif s'est imposé comme la seule solution possible.
De part son envergure et les procédés utilisés pour son assainissement, le cas de la décharge de Bonfol constitue une opération-pilote au niveau européen.
Au 5 septembre 2014, 121 333 tonnes de déchets avaient été excavés.
L'ensemble de l'opération est sous maîtrise d'ouvrage de la bci Betriebs-AG. Elle est suivie par les autorités suisses et par différents experts. La Commission d'Information et de Suivi de la décharge de Bonfol, organe de concertation et d'information réunit toutes les parties prenantes françaises et suisses.
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